Ferme - jardin collectif
Les jardins collectifs fleurissent un peu partout dans les villes, ce sont surtout des jardins à vocation pédagogique et créatrice de lien social plus que nourricière. Mais cela peut aussi être un bon moyen de se nourrir si l'on s'organise collectivement (en étant suffisamment nombreuxses pour éviter que la charge mentale soit trop importante) en privilégiant notamment les légumes ou légumineuses simples à produire, qui poussent pratiquement tout seuls, et nourrissants sur une surface suffisamment grande. Certaines estiment à 50m2 par personne la surface de potager pour nourrir une personne.
Si vous avez une place suffisante, pas mal de monde disponible et quelques compétences en maraîchage (ou un·e copain·e maraicher.e qui est ok pour prêter un bout de terrain), il est aussi possible de créer une ferme collective vivrière où cohabitent diverses activités aussi bien production de légumes, légumineuses et fruits (si vous avez la chance d'avoir un verger) que de céréales ou fabrication de produits transformés comme le pain, des conserves ou sauces, farines, bière et vin. Le travail de la terre est une activité chronophage quand on est tout·e seul·e ou peu nombreuxses (dans le cadre d'une activité paysanne classique ou de l'autonomie façon colibri ou survivalisme), mais auto-organisé et réparti à bien plus de monde, le temps nécessaire par personne pour se nourrir se réduit à moins d'une journée par semaine.
Cela prendra toujours plus de temps que de faire des recup' ou du glanage mais offre une certaine pérennité dans le temps, permet de se former à la paysannerie et garantit une autonomie collective.